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Au coeur d'un élevage 
Poulet du Gers - Episode 1

Au cœur d'un élevage Poulet du Gers - Épisode 1

L’été dernier, nous sommes allés à la rencontre de Jacques, éleveur de Poulets Fermiers du Gers, situé à Eauze (32). C’est avec passion qu’il a partagé avec nous ses méthodes d’élevage, l’attention qu’il porte à ses volailles et son implication au sein de la filière. 

Nous vous proposons de découvrir cette interview, au cours de trois épisodes. En voici donc la première partie :

Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Jacques et je suis éleveur de poulets dans le Gers, à Eauze. Je me suis installé en 1988 et j’ai démarré un premier élevage de poulets en 1989, puis un deuxième en 1993. J’ai une petite exploitation de 50 hectares sur laquelle, en plus de l’élevage, je cultive également de la vigne et des céréales. 

Quel type de volailles produisez-vous ?

J’élève des poulets Fermiers du Gers, à chair jaune, Label Rouge. Ils peuvent profiter d’un parcours herbeux d’environ 1 hectare et ont une durée d’élevage de 81 jours minimum. 

Pour vous, qu’est-ce qu’un produit de qualité ?

Ici, les poulets peuvent sortir en extérieur à partir de 6 semaines, au sein d'un parcours où ils peuvent évoluer à leur rythme. Le fait qu’ils puissent sortir est un gage de qualité et engendre des poulets à chair ferme. 

Contrairement à un poulet industriel, qui ne sort pas et qui ne bouge pas, c’est plutôt valorisant. Je pense qu’il faut être fier de ce que l’on produit !

Pouvez-vous nous décrire une journée-type ?

En été, j’ouvre les bâtiments à 7h30, les poulets sortent et profitent de l’espace au cours de la matinée. À mesure que la température monte, ils se mettent plutôt à l’ombre, et rentrent dans les bâtiments pour manger et boire. Puis le soir, dès que le soleil se couche, ils ressortent en profitant de la fraîcheur. Et vers 22h30, je les rentre à nouveau pour la nuit. 

Toute l’année, on surveille la température afin qu’ils soient le mieux possible : bien ventiler l’été, et veiller à ce qu’ils n’aient pas froid l’hiver. Bref, ils vivent leur vie tranquillement !

 

Retrouvez la suite de l’interview à partir du 22 janvier sur le blog et sur notre chaîne Youtube

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